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Concours satirique contre l'homophobie 2019
Afin de soutenir notre engagement, notre unité et transmettre nos
témoignages contre l'homophobie,
le Nathan Café Genève a organisé en 2019 le premier Concours satirique
contre l’homophobie et le Prix suisse de l'homophobie 2019.
Le vendredi 17 mai 2019, Journée mondiale contre l'homophobie,
les trois premiers prix du Concours satirique contre l'homophobie ont
été remis au Nathan Café Genève devant une foule compacte. Suite aux votes uniques effectués par les votants au
Nathan Café, les trois premiers prix ont été décernés à :
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1er prix
Laura Coquard |
2ème prix
Michaël Jousson |
3ème prix
Louis Barbalat |
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| Nos soutiens |
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Les prix ont été remis grâce aux différents acteurs de la lutte
contre l'homophobie et sympathisants suivants que nous remercions
vivement pour leur soutien : |
Prix suisse de l'homophobie 2019
Suite aux votes uniques des internautes, le Prix suisse de
l’homophobie 2019 a été remis à l’UDF, l’Union démocratique
fédérale, parti chrétien suisse, avec 39,6 % des voix, donc très
largement en tête, pour son référendum
contre la pénalisation de l’homophobie. Le Prix, témoignage de
notre mépris le plus total, a été envoyé à son président, M. Hans
Moser.
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Les viennent ensuite sont :
Sabine Tiguemounine
Conseillère municipale musulmane Les Verts à Genève,
opposée au mariage pour tous, pour qui le mariage « est lié à
l'engendrement afin de pérenniser l'espèce humaine », et ses accointances avec le Centre
islamique de Genève et son refus de critiquer son directeur, Hani
Ramadan (« tout le monde est critiquable, pas lui spécialement »
dit-elle), pour qui le SIDA est une punition divine pour « ceux qui
ont un comportement déviant », dont les homosexuels.
Les casseurs de
pédés
Ces nombreux adeptes d’intimidations, coupables
d’agressions verbales et physiques contre les personnes LGBT+
qu’ils insultent ou tabassent dans les rues et les espaces publics
d’une manière courageusement anonyme une fois la nuit tombée afin
d’imposer violemment sur « leur territoire » leur morale
politico-religieuse et leur manière de vivre archaïque.
Laurent Leisi
Conseiller municipal du
Parti populaire genevois, pour ses dérapages homophobes, dont le
dernier en date sur le candidat ouvertement gay à l'Eurovision
Bilal Hassani qu'il traite de « dégénéré qualité caniveau » et de «
petit névrosé dépressif qui finira sans doute par se suicider dans
quelques années. » Fin 2017, à la mort de Pierre Bergé, il invitait
à sabrer le champagne, voyant en ce décès un « bienfait pour
l’humanité », qualifiant le défunt de « pornocrate avéré ».
Tels sont quelques uns des homophobes qui se sont
distingués en 2018 par leur étroitesse d’esprit, leur vulgarité ou
leur religion.
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Merci !
Un grand merci à toutes et tous pour votre
participation au Concours, vos votes, votre présence, aux groupes et personnes qui nous ont soutenu et à toute l'équipe
du Nathan Café. A l'année prochaine pour
l'édition 2020 ! |
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