L'Union des partis de la gauche italienne a publié son programme pour les élections législatives du 9 avril 2006. Parmi les propositions, la reconnaissance juridique des unions civiles comme "forme de relation capable d'assurer prérogatives et facultés et de garantir la réciprocité dans le domaine des droits et des devoirs" en est l'un des points forts. Les Verts et le Parti de la refondation communiste ont critiqué la proposition, aucun instrument juridique n'ayant été prévu pour donner suite à cet engagement. Le texte doit encore être soumis à tous les partis de l'Union avant d'être définitivement accepté.

Reprenant certains sujets qui seront abordés lors des élections, le pape Ratzinger a condamné ces unions homosexuelles alors qu'il s'adressait jeudi 12 décembre 06 à des dirigeants politiques italiens. Il a déclaré que le mariage n'était pas une "entité fortuite, sociologique" mais "une question de rapports corrects entre un homme et une femme". Le pape a estimé que ce serait une "grave erreur" de reconnaître officiellement "d'autres formes d'unions" que le mariage traditionnel.

La majeure partie des hommes politiques de droite italiens sont hostiles à toute mesure en faveur des unions homosexuelles. La position de l'Eglise catholique pourrait influer sensiblement sur le résultat des élections du 9 avril. Elles verront s'affronter Roman Prodi, chef de file du centre gauche regroupé au sein de "l'Union", et Silvio Berlusconi, qui conduira à nouveau les forces de droite au sein de la "Maison des libertés".

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