Paris - Il paie une campagne de
pub contre l'homophobie
07.05.08
Le patron d'une discothèque de Bourges a payé
une campagne d'affichage sur 130 panneaux publicitaires à Paris
pendant deux semaines pour dénoncer "l'homophobie ambiante" dont
il se dit victime.
Sur les panneaux (4 x 3 mètres), on peut lire :
"Des citoyens homosexuels exploitant la discothèque Le Q se
battent depuis 10 ans pour vivre leur homosexualité en province.
Triste anniversaire !"
Le Q, la boîte de nuit que dirige Olivier Rivet,
n'a jamais obtenu l'autorisation de rester ouvert jusqu'à 4 heures
du matin. La préfecture lui a même ordonné de fermer son
établissement à minuit et demi, alors que le Q ouvre à minuit.
Pour le patron, c'est clair : la préfecture refuse l'autorisation
parce que le Q est une boîte homosexuelle.
"On s'adresse à Paris, on interpelle aussi les
homosexuels parisiens, on doit avoir les mêmes droits qu'eux",
souligne-t-il. "Je ne vais pas crier à l'homophobie pendant 150
ans. On veut être des citoyens et c'est tout", a expliqué Olivier
Rivet, qui parle "d'atteinte aux libertés homosexuelles".
Militant actif contre l'homophobie, Olivier
Rivet a lancé sa campagne publicitaire le 29 avril 2008.
Swissgay.ch
(source : AFP)
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