Matthew Shepard - 1976 - 1998
Matthew Shepard était étudiant à l'Université du Wyoming. Il
est mort le 12 octobre 1998 après avoir été sauvagement battu
par deux garçons de son âge parce qu'il était gay. Il avait 21
ans. Ce site lui
rend hommage et à travers lui à toutes les victimes de l'homophobie et de la haine.
Un site à voir absolument :
Matthew
Shepard 1976-1998Pour en savoir plus :
Hommage à Matthew
Shepard.
We're fags, we're pride.
Début 2001, Elton John a sorti un
disque à sa mémoire :
"American Triangle".
Le film
"L'Affaire Matthew Shepard" de Roger Spottiswoode (USA - 2001).
La fondation Matthew Shepard :
www.matthewshepard.org
Pour le 6ème anniversaire de sa
mort, le 12 octobre 2004, la mère de Matthew Shepard a lancé un appel au monde entier
contre l'homophobie.
Un an plus tard, le 12 octobre 2005,
elle a demandé au Congrès américain d'adopter enfin la loi sur les crimes de haine qui
doit protéger les homosexuels et les transsexuels.
Le 12 octobre
2007, à l'occasion du 9 ème anniversaire de la mort de son fils, sa mère a lancé un site internet à l'intention
des jeunes homosexuels :
Matthew's Place.
Le 7 avril 2004, l'un des deux
assassins de Matthew Shepard, Russell Henderson, condamné en avril 1999 à deux peines
consécutives de prison à perpétuité, a déposé une demande de remise de peine. Il a
estimé avoir été mal informé des possibilités dappel après avoir plaidé
coupable. Il avait admis sa participation au kidnapping et au meurtre de létudiant
gay afin déchapper à la peine de mort.
God hates fags est géré par
l'église du pasteur américain Pheps. Ce site est le carrefour incontournable des
homophobes. En réponse à ce site, un jeune gay de 22 ans a créé
God loves fags.
Un hacker anonyme avait rerouté le site homophobe vers le site gay. |
|
Matthew Shepard est mort il y a 10 ans. Il a été battu à mort
le 12 octobre 1998 par deux jeunes de son âge parce qu'il
était gay. Il avait 21 ans. Laissé pour mort dans un champs
attaché à une barrière, il est décédé des suites de ses
blessures après une semaine de coma.
La fondation
La Matthew Shepard Foundation, créée par ses parents Dennis et
Judy Shepard, est depuis ce drame au premier plan de la lutte
contre la haine. Elle a participé à l'élaboration de la loi
Matthew Shepard toujours en discussion à la Chambre des
Représentants et au Sénat américain. Elle a présenté
"L'héritage de Matthew Shepard" à plus d'un million de
personnes. Elle a distribué plus de 5'000 copies du programme
éducatif gratuit "Small Bear Big Dreams" destiné aux
établissements scolaires. Elle a mené plus de 2'000 actions
dans les collèges et lycées aux Etats-Unis. Plus de 200'000
bracelets mauves "Erase hate" ont été offerts et plus de 5'000
bénévoles sont aujourd'hui engagés dans la campagne
promotionnelle "Erase Hate".
Dans un récent communiqué, sa mère Judy
Shepard a annoncé : "Pour marquer le 10 ème anniversaire de la
disparition de Matthew et honorer sa mémoire, de nombreuses
manifestations sont prévues à travers le pays. Une liste des
événements est disponible sur notre
site web. J'espère que vous serez en mesure de participer
à un ou plusieurs d'entre eux. Je tiens à vous remercier pour
votre soutien continu."
La mère de Matthew Shepard demande au Congrès d'agir contre les crimes homophobes
Judy Shepard ne cesse de parcourir lAmérique pour lutter
contre lhomophobie. Elle milite pour l'adoption d'une loi contre les crimes
homophobes. Judy avait utilisé le 12 octobre 2005 pour demander au Congrès d'enfin adopter la
loi sur les crimes de haine qui doit protéger les homosexuels et les transsexuels.
"Mon
fils Matthew a été victime d'un crime de haine homophobe il y a 7 ans.
Depuis, trop d'autres innocents ont été attaqués ou tués parce
qu'ils étaient gays ou transsexuels. Mais le Congrès n'a
toujours pas agi", avait-t-elle regretté. En septembre 2005,
la Chambre des représentants avait pourtant adopté un
amendement permettant d'étendre la loi fédérale relative aux
crimes de haine, qui s'applique déjà pour les crimes commis en
raison de la race, de la couleur, de l'origine nationale ou de
la religion, aux crimes commis en raison du genre, de
l'orientation sexuelle, du handicap ou de l'identité de genre.
Mais ce texte est resté bloqué devant différentes commissions
du Sénat, qui ne souhaitaient pas inclure les transsexuels
dans ce dispositif. |